• RECEVOIR C'EST POUVOIR DONNER

• J'ai eu la chance dans ma vie de rencontrer des gens au grand cœur qui m'ont aidé matériellement sans rien attendre en retour. Ils m'ont appris sans le savoir à partager voila pourquoi j'aimerais à mon tour donner. Avec la leçon que j'ai reçue d'eux j'aimerais tellement donner au monde entier; hélas cela ne m'est pas possible en tout cas pas pour le moment, plus tard, pourquoi pas.  A présent, j'aimerais commencer avec mon village kouto. En effet, certaines réalités vous pousse à agir ou à entreprendre. Bière Bagouée est plus qu'une entreprise commerciale. Ce projet comporte deux volets, un social et l'autre économique.

• Comme j'aime à le dire l’Afrique est un chantier alors qui mieux que les Africains eux même pour essayé de la construire.

• Pour ma part, j'ai décidé avec une partie de mes bénéfices de faire de la femme rurale, des fillettes et de l'enfant malade un combat personnel. Je l'ai expliqué quelque part dans une partie de mes rubriques.

• -Pour la femme rurale: fondation d'une coopérative.

• -Pour les fillettes: lutte contre l’excision.

• -Pour l'enfant convalescents: création d'une salle d’éveil et une classe au sein de l’hôpital. Une classe de mise à niveau pour éviter aux chérubins  malades un trop grand retard scolaire par rapport à leurs copains qui ont la chance d'être en bonne santé. C'est une triste réalité, mais il n'existe pas de structure pour enfants convalescents dans les hôpitaux de la cote d'ivoire...

• Ces structures existent déjà à Bruxelles en Belgique et à Almere au pays-bas, des centres que j'ai personnellement visité. 

• Juste pour que vous comprenez mon initiative... Nous avions nous ou un de nos proches étions confrontés à la maladie, avions passés des court ou long séjour dans un hôpital, savions plus ou moins ce qu'est cet univers hospitalier si lourd, imaginons un enfant dans cette situation... Cette salle sera pour ces jeunes malades un échappatoire ou ils pourront se retrouver pour jouer, chanter, dessiner et  peindre. Cet endroit sera décoré, aménagé, tout sera fait pour que les bambins se sentent bien, s'y plaisent et se remettent rapidement . Le but est de les aider à oublier leurs maladies et surtout à voir l’hôpital autrement.

• Ce projet s’étendra à d'autres villes de la cote d'ivoire et sera assuré par les bénéfices Bagouée.

• C'EST ENSEMBLE QU'ON CHANGERA LES CHOSES.

​

​

​

​

• POURQUOI UNE TELLE INITIATIVE

   

  Soucieuse de la condition de la femme rurale et des fillettes dans mon village Kouto, j'ai décidé à ma façon et avec les moyens qui sont miens de créer avec la matière première Africaine ( Mil et Sorgho) une bière nommée Bagouée, Bagouée en référence au fleuve qui traverse mon village Kouto. Le Mil et le Sorgho sont cultivées dans la région, semées, entretenues, conditionnées et vendues par les femmes.

   

• pourquoi une bière à base de ces graines? Parce qu'il n'en existe pas ou peu en Europe par conséquent la faire connaître est je l'espère donner envie aux brasseurs d'innover ce qui aura ma foi des retombées financières à Kouto et pourquoi pas en Afrique.

  Cette perspective financière donnera à la femme rurale une autonomie financière cela lui permettra de vivre de son labeur, d'éduquer ses enfants, les scolariser, les soigner et de se soigner si besoin sans attendre les humiliations parfois même de l’indifférence de nos pères et frères, en clair, d'être une femme libre. Cette liberté acquise par les femmes en Europe depuis 1968, avec il faut le souligner, le soutien de certains hommes que je salue au passage. Cette liberté dont je jouis aujourd'hui au point de créer mon entreprise de bière. 

  Oui, elle est belle la LIBERTE et je veux la partager encore mieux la donner à mes sœurs d'AFRIQUE. Je veux être la voix de la femme rurale parce que désargentée est victime de mariage forcé, d’excision et de maltraitance de tout genre par nos hommes, CELA DOIT CHANGER.

   

  Dans un premier temps, une partie de mes bénéfices servirait à créer une coopérative pour permettre aux femmes une bonne organisation et d'entrer dans la démarche du commerce équitable qui me tient tant à cœur et ou chacun trouve son compte. Un autre fléau me concerne pleinement et me pousse à agir avec bien entendu l'aide de ces femmes, mères de ces pauvres filles, c'est l’excision des fillettes. Une barbarie sans nom qui fait plus de mal que de bien, qui freine l’épanouissement sexuelle de la future femme. Une frustration que les victimes doivent traîner toute leurs vies avec toutes les conséquences psychologiques et physiques au nom de l'obsolète voir archaïque tradition.   

  A travers cette coopérative  NOUS DISONS tout simplement NON, STOP! Il y aura des sensibilisations sur cette marche en arrière qui dure depuis trop longtemps afin de combattre avec énergie et le verbe ce mal silencieux et douleureux que seul les victimes connaissent.

   

  Je m'engage à vous faire suivre l'évolution de mes projets sur les réseaux sociaux ( Facebook et instagram).

   

   

  pour conclure, je voudrais saluer une femme, une femme au grand cœur, sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour. Sans me connaitre, elle m'a ouvert sa porte et son cœur, m'a suivit sans hésitation, à fait un travail remarquable en réussissant là ou d'autres ont échoué pas parce qu'ils ne sont pas bons mais parce qu'ils n'ont tout simplement pas procédé comme elle.

   

  Merci infiniment Anneke de m'avoir cru et suivie dans cette aventure pas si facile je sais mais qui me tient à cœur, pas pour me faire de l'argent parce que je pourrais me contenter de ce que je gagne actuellement mais crois-moi pour aider mes sœurs sans voix dans la souffrance loin d'ici.

  Toutes les femmes de Kouto te disent merci et bravo. 

  Elles espèrent un jour ta visite. 

   

  Merci et que DIEU te bénisse toi et ton adorable famille

• ​​

  • ​